lundi 14 janvier 2008

Traversée en 699 mots...

La white box est repeinte.

Le collectif3 y entre avec toutes ses affaires.

Pascal Rambert, Denis Schuler, Jocelyne Rudagasiwa, Sandra Amodio passent.

Dominique Falquet entraîne chaque lundi matin au saolin kung-fu.

Michèle Pralong et Manon Pulver mettent en place des discussions sur le processus de travail.

Cindy Van Acker et Sandra Piretti proposent 2 heures de Yoga chaque jeudi.

Maya Bösch travaille les Chants de l’Enfer, approche l’espace de la white box, développe des règles de jeu pour des premières improvisations, crée des paysages de parole et d’action.

Michèle Pralong convoque Pasolini.

Maya Bösch Sade.

Marco Berettini Sloterdijk.

Manon Pulver initie l’entonnoir, une perfo avant les présentations publiques du DANTE ALL STARS.

Pulver développe également le blog.

Dorothea Schürch travaille la voix, la respiration, le corps vocal et fait des mises en espace sonores.

Schürch dessine et fait dessiner le collectif3 sur les exercices au cours.

Schürch fait la scie lors de l’entonnoir avec Manon Pulver et tape sur le clavier pour faire signe au collectif3 de changer la règle de jeu.

Maya Bösch propose des habits de travail pour le collectif3 ; pantalon gris et chaussures Nike.

Regis Golay passe et propose de mettre le collectif3 en training rouge.

Noël s’approche.

Le collectif3 apprend, s’exerce, s’adapte, expérimente, s’invente, compose, se questionne, se révolte, se perd et se retrouve.

Marco Berettini, Josef Szeiler, Dorothea Schürch, Gilles Tschudi passent.

Golay les amène à l’imprimerie et fait la première photo du collectif3 publié dans le Courrier du 2 novembre 08.

Josef Szeiler ouvre un chantier d’improvisation et transforme le Grütli.

Rambert propose aux acteurs de travailler à partir de février, nus et dans les deux espaces, white et black. Il cherche pour ce travail des participants, professionnels et volontaires en plus du collectif3.

Le collectif3 apprend, s’exerce, s’adapte, expérimente, s’invente, compose, se questionne, se révolte, se perd et se retrouve.

Szeiler fait construire des bancs rouges pour les lecteurs-citoyens d’un Chant de Dante qui sont lus avant chaque représentation au GRÜ.

Sylvie Kleiber vient, regarde et écoute le travail, note et réfléchit à L’Enfer Dante.

Pralong travaille avec Bösch, Bösch avec Schürch et Szeiler, Pralong avec Pulver, etc...
Des bancs rouges sur 3 étages, sur toute la verticalité.

Les lectures des Chants de l’Enfer, le Purgatoire, le Paradis pour toute la Maison des Arts et pendant toute la saison.

Toute l’équipe y passe pour lire.

Szeiler fait construire des panneaux rouges dans le couloir de la white box et le collectif3 y écrit les Chants de l’Enfer.

Adriana Caso-Sarabini filme; elle filme tout ; elle monte le tout.


Bernard Schlurick continue à brasser son Observatoire Dramaturgique ouvert à tout le monde les lundis à midi et réserve une intime heure de Danthologie au collectif3.

Gilles Tschudi travaille l’Enfer autour de la lune noire et fait deux nuits blanches en impro avec le collectif3.

Le GRÜ cherche des lecteurs pour les Chants de Dante sur les bancs rouges.
Jean Michel Broillet installe des vestiaires dans le couloir de la white box pour les affaires du collectif3.

Roberto Degrassi passe régulièrement pour éclairer le politique dans l’affaire de Dante.

Madame Luciana chante sur les bancs rouges.

Kleiber va poser du papier kraft. Partout.

Lors de la nuit blanche avec Tschudi, Barbara Baker se lance dans une écriture automatique en temps réel et défie ainsi la production poétique de la maison.

Marco Berettini fait un soap de l’Enfer sur des personnages choisis par le collectif3 ; il convoque Riefenstahl, Eisenhower, Macchiavelli, Harding, Björk etc…

Fred Jacot-Guillarmod tombe malade.

Gaël Kalimindi tombe malade.

Michèle Gurtner tombe malade.

Roberto Garieri perd sa voix.

Michèle Pralong se fait piéger par le collectif3 qui met en scène une situation d’imposture sur la colère.

Sandra Amodio et Brice Catherin travaillent sur la colère, la spirale, le chant 7 et 8, et sur les sonorités du texte.

Parfois on aboie. Parfois on chie.

Le collectif3 prend et apprend, s’exerce, s’adapte, expérimente, s’invente, compose, se questionne, se révolte, se perd et se retrouve.

Manon Pulver parle du Harakiri lors de son entonnoir.

Fin novembre, Manon Pulver quitte le projet.

Tous les jours.

Tous ensemble.

Tous les jours ouverts au public.

On écrit Dante.

Le GRÜ passe en l’Enfer.


Maya Bösch

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