mardi 20 novembre 2007

Une respiration

Le collectif3 prend une petite semaine de repos avant de s'enfoncer plus avant dans l'Enfer, et de s'embourber dans les eaux marécageuses du Styx, le deuxième fleuve de l'Enfer, qui marque la limite entre le Haut Enfer et le Bas Enfer.
Dans le Haut Enfer, les damnés ont certes péché et ignoré Dieu, mais ils ont surtout agi contre eux-mêmes. luxurieux du 2éme cercle, gourmands du 3ème, avares et prodigues du 4ème, ils se sont perdus dans de fausses passions. Avec les coléreux du 5ème cercle, on entre lentement dans le bas Enfer, où les damnés ont de surcroît beaucoup nui à autrui. Le mal prend de l'ampleur, les supplices empirent, la souffrance augmente, et la peur de Dante ne fait que croître dans son cheminement vers les abysses...

Dès lundi prochain et jusqu'au 15 décembre, le labo reçoit la metteure en scène Sandra Amodio, qui entraînera les laborantins dans les boues coléreuses du 5 ème cercle, avec à ses côtés Brice Catherin, musicien, compositeur et membre du collectif3.

GRANDE FIGLIO DI PUTTANA! 14 et 15 décembre à 19h au white box, les portes s'ouvrent sur une nouvelle étape de travail.

"Qui è l'intrata." ( Voici l'entrée. Enfer, Chant VIII, vers 81)

lundi 19 novembre 2007

Al Dante

vendredi 16 novembre 2007

cocktail Berrettini

Si la consultation de vos journaux du jour vous a mis le doute, et qu'un heureux réflexe de bloggeur dantesque vous a conduit ici, sachez que c'est bien ce soir vendredi 16 et demain samedi 17 novembre à 19h que le collectif3 ouvre ses portes sur ses trois semaines passées avec le chorégraphe Marco Berrettini.

Dans le mixer: le chant VII de l'Enfer, Règles pour un parc humain de Peter Sloterdijk, et quelques improbables émanations de Léni Riefenstahl, Eisenhower, T.Harding, Machiavel, etc...

Tchin-Tchin.

jeudi 8 novembre 2007

Texte à pile (réponse)

Très cher Brice,

Tout d’abord, pardonne-moi d’avoir mis autant de temps à te répondre, ce n’était en aucun cas de la mauvaise volonté. En posant ces questions pertinentes, tu as soulevé deux ou trois pierres et comme l’une d’entre-elles cachait un scorpion, ceci a eu pour effet de me faire sursauter. Je me suis remis de ma frayeur et je peux (enfin) écrire.

Je tiens à préciser que les réflexions qui suivent sont purement subjectives.

Pour replacer le contexte, l’initiation du débat suscité par l’hypothèse d’une éventuelle mise en scène de l’intégralité du texte.

Lors d’une impro , Manon s’est écriée : « Mais où est la poésie ? »

L’idée de la lecture comme ambition de travail n’est pas satisfaisante car jusqu’à maintenant, je ne pense pas que le cadre d’une lecture seule du texte « tel quel » permette de faire apparaître le caractère poétique et politique, mais risque plutôt de nous faire sentir impuissant face à son volume et à sa complexité. Dans le fond je n'en sais rien de comment il faut monter ce poème de Dante, par contre au risque de paraître totalement réac, je peux dire qu'il me semble intéressant pour notre époque, de chercher à réunir des  spécialistes de la question, des gens du spectacle, des éventuels curieux, des femmes au foyer, des djeunz et des vieux, autour de cette matière, durant le temps d'un spectacle. C'est un peu le rêve de voir la représentation comme une réunion d'amis qui n'ont pas nécessairement besoin d'être toujours d'accord, afin de voir si il est possible en 2007 de rêver ensemble ce que peux bien être la source du mal tapi dans chacun de nous et bien sûr de son contraire. Nos société laïque, d'origine judéo-chrétienne, voient, impuissante, la monté inquiétante du manichéisme, du fanatisme et autre forme de simplification de l'exercice de penser. Ces signes sont à eu seul des moteurs prodigieux pour l'action théâtrale. De nature foncièrement pessimiste, j'ai besoin d'être rassuré par l'éventuelle possibilité qu'au travers de ce voyage de plusieurs mois puisse se profiler un message d'espoir.   

Il est à mes yeux très important de pouvoir rendre palpable la tension d’un être tourné vers un au-delà ou un idéal.  L’exercice de la lecture jusqu’à maintenant c’est un peu se couper l’herbe sous les pieds, ça peut s’avérer très frustrant : ne pas comprendre quelque chose qui serait présenté comme compréhensible, je ne vois pas le but.

Par contre donner à voir et à entendre, quelque chose qui est tendu dans une direction, tourné vers quelque chose, voici qui me semble plus intéressant. En tant que spectateur peut importe si je ne comprends pas le texte, j’accepte la situation a condition de sentir que le spectacle est un processus, une mise en place de quelque chose qui est tendu vers. La question c’est : Qu’est-ce qui est tendu vers quoi ?
Je ne sais pas encore dire avec précision vers quoi se tends ce dispositif,  mais je l'imagine tendu vers quelque chose d’impossible, d’utopique. Le monde des Schtroumpf tendu vers une société sans classe, l’idée de l’aveuglement des masses tendu vers un concept de lunette qui déshabille ou je ne sais pas moi, le jeu du Monopoly tendu vers un monde sans horloges.

Dante tendu vers Béatrice. Un vivant tendu vers une morte. Il bande. Il ne peut pas y avoir de coït. Aucun enfant ne peut naître de cet accouplement post-mortem. Peut-être que la vision amoureuse du texte est une conception purement mucho-macho et nécrophile, je n'en sais rien. Un texte érigé en direction du ciel, totémique, un truc de mecs.

Parenthèse: Virgile et Dante en enfer, chauds comme la braise

Dante : « Je ne sais pas ce que j’ai, je me sens seul et déprimé. »
Virgile : « Viens faire un tour avec moi, je connais un club sm, ça s'appelle l'Enfer. Ceci devrait te réveiller les sens, engourdi par trop de masturbation et de rancoeur. Là-bas,  je vais te montrer la taille de ma pensée… »
Dante : « Oh Virgile tu as eu une trop bonne idée. Comme dirait la panthère, je reprend du poil de la bête : fuck le pape ! vive l’amour ! »
Virgile : « Le pape vit, Béatrice est morte, happy end : c’est une comédie ! »

Poétique
Sans vouloir citer Aristote, je ne pense pas que tout texte est poétique, mais celui de Dante l’est indéniablement, à mes oreilles. Il ne l’est pas seulement parce qu’il rime.
Je pars du principe (peut-être que je me trompe) qu’un texte versifié est un texte codé pour être dit. En l’occurrence le code est très simple : le vers donne le rythme, il organise le souffle. Je ne veux pas dire par là que c’est uniquement la métrique qui fait la poésie, la poésie de Dante existe au-delà de cette définition, les traductions nous le prouvent : celles qui ne respectent pas le mètre ne sont pas forcément moins poétique. Voici pourquoi je dis que le texte est une partition, il organise l’univers de Dante et avant tout lui permet d’exister en tant que devenir-poésie, et de là devenir-autre chose comme par exemple devenir-théâtral. Si l’on prétend travailler sur la « Divine Comédie » avant d’écarter l’hypothèse après cinq semaines (seulement), que ce texte puisse être dit dans l’intégralité, il faudra me convaincre qu’il ne puisse pas l’être. J’ai et j’aurais toujours l’impression de n’avoir pas ma place au sein du collectif si je n’arrivais pas à partager cette idée et de la rendre digne d’intérêt, au moins comme base de travail. Je ne veux pas dire par là que tout le travail devrait absolument être tourné sur comment dire ce texte (en tant qu’option définitive et inébranlable), mais à l’inverse qu’une chance soit laissée à ce texte de (peut-être) pouvoir être dit et entendu. Ceci n’a rien à voir avec une peur et une bouée de sauvetage, ceci a plutôt un rapport avec la responsabilité en tant que comédien d’être le passeur(Charon) d’un message venant de loin et d’ailleurs (l’Enfer-1300-Dante). Car à ce stade s’il faut choisir entre l’avarice et la prodigalité, j’opte pour la deuxième proposition et redouble mon envie « de me jeter dans la plus grosse flamme », comme dirait notre maître de Kung-fu.

adaptation

Je n’ai rien contre l’idée d’une adaptation mais pour le coup, si tu voulais me donner une idée de ce que l’on peut faire dans la matière tu aurais pu choisir un autre exemple que celui que tu as choisi dans ton message. Car ce que tu proposais concernant l’adaptation de « Ainsi parlait Zarathoustra » par Strauss, je ne vois pas où tu veux en venir, car si je me souviens bien, les nazis ont tout de même bien réussi par un processus de simplification plutôt navrant, à adapter la pensée de Nietzsche dans leur sens et que triste est de constater que Strauss qui plus tard allait devenir le président de la Reichmusikkamer n’allait en tout cas (apparemment )pas les contredire. À ce stade le «ainsi parlait Zarathoustra » de Strauss pourrait tout à fait s’appeler « 2001 l’odyssée de l’espace » qu’on y verrait que du feu.

L’adaptation est un facteur de l’évolution des espèces, soulevé par Darwin.

Comme tu le soulignes très justement Dante n’écrit pas une à proprement parler un texte théâtral. Intégralité ou pas, l’Enfer sera une adaptation. Et comme nous sommes un collectif ce sera donc une adaptation collective.

Lettres adressées à des amis

Voici que je peux reformuler mon utopie, ma question est là : est-ce que Dante en tant qu’écrivain (non pas juste individu) traversant cet espace clos qu’est l’Enfer en route pour cet espace infini qu’est le paradis, ne pourrais pas être mis en parallèle, certe de manière maladroite, avec l’émancipation d’un être scénique (comédien, danseur, musicien) en tant qu’acteur de sa propre pensée (comédien-penseur, danseur-penseur, musicien-penseur) rejoignant un groupe d’amis et de semblables(collectif)?

Le théâtre comme lieu réunissant toute la cité sur des interrogations concernant la cité, la scène comme lieu de conception de l'exercice de la pensée comme action collective, voici l'utopie.
 
Je ne sais pas ce que tu en penses, mais j'ai l'impression que nos esprits sont tellement saturé d'images et d'information et que monter sur scène signifie avant tout se soumettre au diktat de l'efficacité, une efficacité du luxe. Le théâtre est devenu un lieu inutile, et c'est cette inutilité qui le rend poétique. J' ai l'impression que le texte de Dante et le geste théâtral ont ceci en commun qu'il semblent sortit d'une autre époque. Une adaptation en langage sms éclaircirait-elle notre société sur la babelisation du monde?  Dans la fournaise de la société de communication, communiquer a-t'il encore un sens en dehors de critère d'efficacité? 

L'être collectif et le temps

A la question concernant l’importance du sens que cela peut avoir de savoir quelle est ton utilité en tant que musicien dans un travail sur le texte, je peux te dire que je me pose la même question de savoir quelle est ma place en tant que comédien sur le non-travail du texte. Dans l'absolu je ne pense pas que le texte au théâtre est absolument indispensable. J’ai participé à des projets de théâtre sans texte, de théâtre avec des textes écrits par les acteurs, des projets de théâtre d’auteurs classiques et contemporains . Tu dois sûrement être d’accord qu’à chaque spectacle, une nouvelle problématique, dictée par les enjeux artistiques et leur réception par le public, le temps de répétition, le nombre de personne impliquée dans le projet et toutes sortes d’autre contingence plus ou moins triviale. Dans ce projet, je crois qu'un travail sur le texte est important, parce que travailler ce texte, c'est résiter à la dictature de la mode,  du cool et de l'humanisme branché. Ce texte n'est pas facile, il nous interroge constamment ne nous laissant pas de répit, autant dans notre rapport à nous-même, que notre rapport au monde. Mais plus que ça, dans ce projet précis je pense que la question n’est pas de débattre sur le fait de savoir si pour moi ce texte est central ou si pour toi il est périphérique. Mais plutôt de trouver comment les apparentes contradictions peuvent trouver un langage d’échange. Nous avons maintenant amorcé un terrain de réflexion autour de la problématique de la scène. Nous réussissons à dialoguer, c’est déjà ça.

Nous sommes face à plusieurs problèmes, qui peuvent devenir des enjeux pour la suite:
-. Nous éprouvons de la difficulté de trouver un espace de travail en commun autonome (sans impulsion extérieure).
-. Comment concilier le courant pro-texte de Dante et le courant anti-texte, sans déboucher sur un consensus, mais plutôt sur une complémentarité.
-. remettre en question la conception de temporalité du geste théâtral et ce qu'il implique.
-. s'interroger sur: qu'est ce que la poésie.

Voilà, mon cher Brice,
à demain

vendredi 2 novembre 2007

l'automatique (frag) ment, par barbara baker

Le comédien et metteur en scène Gilles Tschudi est venu travailler une petite semaine avec le collectif3 du 22 au 27 octobre. Un travail d'improvisations personnelles qui devait se terminer sur deux nuits entières de recherche. Une seule aura lieu finalement, le second soir se terminera vers 23h, tout en douceur, sur des chants. Cette nuit là donc,  recherche sur l'obscur - lune noire, nuit noire, inconscient, à l'image de l'inconscience dans laquelle tombe Dante à la fin du chant - et recherche parfois obscure pour ceux qui sont venus partager un peu de veille au deuxième étage du Grütli. Une expérience étrange et sujette à controverse au sein du collectif3, avec d'indéniables moments de grâce: ainsi celui-ci, où Barbara proféra un texte qu'elle avait écrit, sur un mode quasi automatique, au fil des heures. Ceux qui étaient là en parlèrent les jours suivants. Ce texte restituait au plus près l'état de l'étage tel qu'il vibrait aux petites heures de l'aube. A la demande de le faire figurer sur le blog et tout en sachant que du dire instantané au lire différé il y a bien sûr déperdition, elle a répondu d'accord. Le voici.

Nuit du 26 au 27 octobre.

Cercle des luxurieux.

La contrainte que je me suis fixée : écriture automatique, écoute de tout ce qui a lieu dans l’espace où nous improvisons, le texte de Dante.

Sans ponctuation, reponctué pour le blog.

 

susciter  le désir

 apprendre de l’autre

 bégayer

 je t’aime

 o dio rispondi

 écrire ce qui passe par la tête en relation avec Dante tout ce bruit ici quel enfer si on veut d’abord je chanterai la louange de celui qui vint ici  en un lieu où la lumière se tait  tu entends le bruit des bottes les marches au pas tu les entends les tam-tams je mangerais bien un yogourt du milieu de la nuit de notre vie de nos vies rassemblées erzähle mir! erzähle mir! et voilà la musique quand la musique le bruit commence les couleurs se brouillent à peine encore de quoi te foutre la main au cul et depuis le bord de l’abîme il y en a un qui se jette sur les arbres de douleur où se font entendre les premiers pleurs de ma poésie à deux balles du samedi soir on est vendredi et on en revient au réel give me! give me! j’ai déjà donné j’ai pas cent balles du samedi soir j’ai déjà dit ô Paris sur la pente de l’éboulis de mes deux guides à travers plages et quadrature du cercle le carré de ta tête au carré sur les genoux de l’oncle de la sœur du père de la fille de la mère du plomb dans l’aile comme un vol de journal du voleur c’est qui ce vieux? ce vieux ?!! Jean Genêt! Jean Genêt un tombeau pour Anatole Mallarmé mal armé, Achille? Achille Ulysse la Grèce celle de mes cuisses tu veux visiter? a pris  a pas pu y peut plus a pas chu est pêchu eppe! appache apatatra à la la sur le dos vivant de kirikou je triche du corps de la suite des exacts événements ça boume tu veux un morceau de moi une pisse de moi a peace of me waouw c’est super dit-elle boum boum boum chant V hourra fuite en silence gorge les gorges vomir j’ai envie de vomir fiel bile te fais pas de bile mais tout le monde s’en fout s’enfouit s’enfuit s’en fut sans fut en chemise sans pantalon mon pantalon sent le gris CHANT DES PETITES HEURES : LE MATIN TU T’EVEILLES/ C’EST PLUS MOCHE QUE LA VEILLE/ TU FRISSONES TU AS FROID/ TU TE TIRES DE CHEZ TOI au milieu du chemin de notre vie/ je me retrouvai par une forêt obscure/ car la voie droite était perdue Sémiramis Didon Cléopâtre Hélène ont la même conception de la luxure la raison est soumise aux désirs 200 000 morts pour une femme désirante 200 000 petites morts pour une femme désirante TU VEUX OU TU VEUX PAS ? SI TU VEUX… la tyrannie de toutes les facultés par une seule Lucie Lucie Véronique Gilles Jeanne Gael Fred Brice Dominique Michèle Michèle Manon Bernard où est passé le chien? Adriana Barbara Dante Virgile Minos Sémiramis Francesca Francesca Francesca cesca sca aca faire aca partout comme les australiens y a qu’à yucca  ici commencent à se faire entendre les notes douloureuses Roberto Laurent un homme au cheveux long tip tip tip tu le sais ton texte? extirpé sorti de tes tripes de ta course de ton souffle de tes pores de ton corps de tes coups de tes couilles de ta bouche de ta gueule de ta gueule ta gueule! ta gueule! pourquoi cries-tu ainsi lui dit mon guide Minos horriblement horriblement de de de  comme les étourneaux sifflent j’efface j’ai face rouge fut qui combattit à la fin qui baise sa femme vous vous autorisez et je devins comme égaré plus près de nous parce que lui-même il a dû le faire et pas chanter ô créature gracieuse et bienveillante on à le droit l’œil nous si cette personne donc les aveugles ne peuvent tomber amoureux alors maintenant il essaye de se repentir dévotion  observance des lois divines l’enfer commence par la condamnation de son propre péché comment permit amour blablabla j’étais Hamlet aucune valeur ne doit égarer la raison quand nous vîmes le rire désiré être baisé par tel amant/ celui-ci qui jamais plus ne sera loin de moi  et de Dieu on en a rien à Cara elle a pas les  moyen de comprendre tap tap tap putain! Dieu a fait plusieurs choses mais peut-être que Dieu quelle Cléôpatre ha !ha !ha ! silence je fléchis TON CORPS EST COMME UN VASE CLOS/ J’Y PERCOIS PARFOIS UNE JARRE/ COMME UN POISSON AU FOND DE L’EAU ( ?) / ET QUI ATTENDS UN NAGEUR RARE  de mémoire Léo Ferré LA DOUDOU/ ELLE S’EN FOUT/ AU MOIS D’AOÛT/ ELLE MET LES BOUTS de mémoire pas Léo Ferré y vont s’arrêter y vont s’arrêter pourquoi je cours Francesca et son ex à la Caïne et Malatesta malpensa et Milano Malpensa et le retour en avion à hélices son nom Luigi Pirandello et la climatisation ne marche plus buvons on va tous crever dit l’hôtesse authentique! allez chéri je t’embrasse avant la mort l’avion part en vrille dans le même cercle à tout de suite en enfer et mais regarde Didon dis donc c’est pas Didon elle est née  où est née… est née… elle est bien bonne celle-là ça c’est Enée qui le disait forcé à quitter forcé à quitter Oui, je pars, Fritz. (…) Je ne te l’ai pas dit que je voulais partir, que je voulais partir depuis longtemps, parce que je ne peux pas te parler quand je te regarde, Fritz.  aaaaaaaaah quitter kit mains libres ballades les mains baladeuses pelotage pelote laine j’ai froid froid froid y a le film sur l’ordinateur de G.T. qui dit yeah ! en voilà un vraiment satisfait con fesse un cri ! moins d’espace et plus de cris … enclôt moins d’espace/ mais douleur plus poignante et plus de cris  je tourne en rond c’est normal on est dans des cercles je me mords la queue c’est normal t’as pas encore pigé le deuxième cercle le deuxième cercle le deuxième cercle je descendis ainsi du premier cercle/ dans le second qui enclôt moins d’espace/ …  et plus de cris/ elles parlent, entendent et tombent / vois comme tu entres et à qui tu te fies  tu fais la secrétaire ou quoi? ou quoi? quoui couac quoi que par vents contraires  la terre d’ou je viens / et la manière me touche encore  me touche au corps bons appétits maître, qui sont ceux-là qui sont châtiés par l’air noir? elle est Sémiramis Didon Cléopâtre Hélène Achille Pâris Tristan plus de 1000 quoi d’neuf docteur je commencai je commençai forcé à quitter sa sent la fin et je tombai comme un corps mort comme! pas encore mort et la manière me touche encore / amour me prit si fort de la douceur de celui-ci /  la Caïne attend celui qui nous tua piano concerto Hélas! que de douces pensées je me retournai vers eux à quel signe la mort du cygne le chant du cygne chant cinquième racine première de notre amour plusieurs fois la lecture un seul point ce qui nous vainquit lorsque nous vîmes le rire désiré être baisé par tel amant un seul point le point G le point je le point je comme si je mourrais comme tombe un corps mort comme ! come ! viens! viens! viens!  et je vins en un lieu où la lumière n’est plus Liszt pareil ça c’est ma préférée qui vient mon guide descendit dans la barque  les flots eau morte fange avant le temps et je crains de m’être levée trop tard  après qu’elle alors il tendit ses deux mains vers la barque / baisa mon visage et me dit … / … comme porcs dans l’ordure comme! sus! comme ça se prononce comme! la cité désolée sortez, voici l’entrée! secret viens seul qu’il s’en aille! pense lecteur! plus de sept fois cette fois j’arrête si! si! je ne te laisserai pas dans le monde d’en bas les yeux à terre / qui m’interdit les tristes demeures Liszt sans serrures sur elle les lettres de mort quelqu’un par qui la ville sera ouverte Liszt préféré  ici commencent les notes douloureuses à se faire entendre / va t’en d’ici avec les autres chiens … je voudrais tant/ le voir plongé dans le bouillon il est onze heures sus! comme ça se prononce comme! avec les dents je vous aime  notre musique voix propre qu’il veut faire entendre voix propre c’est quoi dégueulasse chaque voix  comme si Dante devait redescendre aux  Enfers…  je me suis endormie sur le clavier pas du piano de mon Mac moi sa putain il me force à quitter je mangerais bien une pomme un fruit c’est pas défendu pas Eve, Lilith tout ça pour placer la lune noire c’est pas vrai! le ver est dans le fruit une topographie de l’Enfer 23h05 entre les deux parties de Godot il y a la nuit sea sex and sun quand on a pas parlé depuis longtemps on sait plus comment l’ouvrir jazz il y avait ce type dont la sonnerie du portable était le cri de Tarzan fugue Azucena j’ai une ford scorpio automatique l’automatique ment stop 23h14 à suivre chant V CINQ HEURES DU MAT J’AI DES FRISSONS/ JE CLAQUE DES DENTS ET JE MONTE LE SON  I’LL NEVER LIVE YOU  la femme debout se frotte à la chiffonette  Lucie ennemie de toute cruauté Lucie ennemie de toute cruauté se mit en chemin et vint là où… /… sur la douce montagne  mais qui comprendra personne jamais ne fut plus prompt/ à faire son bien et à fuir son dommage dommage!  stop stop stop il faut savoir s’arrêter tu t’éloignes l’automate hic! ment 23h30 ça avance pas vite mais l’énergie remonte Lucie E.    ennemie de toute cruauté se mit en chemin/ et vint là où j’étais… danse bras bras et toi tu t’appelles comment ? Fabio. Ah .  et ce connaisseur de péchés/ voit quel lieu leur convient dans l’enfer/ de sa queue il s’entoure autant de fois/ qu’il veut que de degrés l’âme descende  et je vins en un lieu où la lumière se tait / nous dont le sang teignit la terre/ la terre où je suis née … je vois plus rien qui a éteint? que personne ne sorte !  vous qui entrez laissez toute espérance  chant cinquième racine première de notre amour plusieurs fois la lecture nous fit lever les yeux/ et décolora nos visages  23h49 ouh ouh ouh ouh ouh ouh

 Re-prise prise de H huitième lettre de l’alphabet musique mehr licht! j’y vois vraiment plus rien et je vins en un lieu où la lumière se tait  dois accomplir quelque chose seule. Entre Godot il y a la nuit. Entre mes cuisses il y a le chant V. 00h16 après une courte pause après une courte pause tentative hypothèse Dante est dépressif  il a besoin d’une ballade en forêt stop qui lit par dessus mon épaule? Manon, ma si ! comme ça s’écrit comme ! rien rien je pense rien piano grave bruit de bouches dents retour au chant aux champs faucher la grande faucheuse hors sujet !00h23 00h34  si fort fût mon cri affectueux / si forte fu l’affetuoso grido  plage musicale mon ami vrai et non ami de la fortune/ est empêché si fort sur la plage déserte/ que la peur le fait s’en retourner/ et j’ai peur qu’il ne soit déjà si égaré/que je ne me soie levée trop tard à son appel 

  4h14 forcé à quitter: tout perdu ce qui a été écrit depuis 3h....